C’est le printemps, saison du renouveau. Et pourtant, c'est à nous de rester confinés.
J'en profite pour semer une graine d’inspiration.
Dans mes téléconsultations de cette première semaine de confinement, est à plusieurs reprises venue la question de la remontées d’émotions difficiles.
En temps normal, on a plus de possibilités pour s'en distraire, à coups de shopping, de suractivité, etcaetera. Mais avec les contraintes du moment, c'est plus compliqué. Et c’est justement l'occasion d'apprendre à les accueillir, à reconnaître ce qui est souffrant. Sans quoi mis sous le tapis ces ressentis rebondiront avec d'autant plus d'intensité plus tard.
Apprivoiser le fait de ne pas être au taquet, de ne pas tout contrôler. Même en famille, c’est précieux de pouvoir prévoir dans le planning, un moment où chacun est libre de son espace et de son temps. Que ce soit pour s'accorder de la douceur du silence, ou au contraire pour extérioriser la colère et les tensions. L'attention que l'on s’octroie, c’est celle que l’on pourra ensuite octroyer à l’autre.
Mieux vous reconnaissez votre vécu émotionnel, mieux vous pourrez ensuite le canaliser. S’agissant du stress et de la peur en particulier, en lien avec ce vécu de perte de contrôle à laquelle la situation nous connecte, je vous invite à porter votre attention et à agir là où vous avez du contrôle.
Rester au maximum chez soi et respecter les consignes de sécurité. Et vous poser cette question: comment est-ce que je choisis de regarder et de vivre le confinement? Comme une contrainte imposée de l’extérieur ou comme un choix de contribuer au bien de tous?
Autre question qui peut être porteuse: comment est-ce que je peux utiliser ce temps pour réactiver un talent (couture, cours à distance, cuisine) pour continuer à partager et à contribuer.
Et ainsi transformer l’énergie de la peur en énergie de vie!